Gradignan-France
Dulce de leche forever
C’est parti !
C’est pour de bon, ça y est : tout est prêt. Je suis vaguement mort de stress, donc incapable de prendre une photo digne de ce nom… j’essaierai ultérieurement ! Pour le texte, c’est pareil : ce sera plus complet un peu plus tard, pour l’instant contentez vous de m’imaginer dans 24 heures en train de chercher désespérément les clés de mon tampicar, que j’aurai forcément oublié ici en France… ça vous occupera ! Décollage à 20h55 de Bordeaux, arrivée à Paris à 22h15, puis décollage pour de bon à 23h15 pour arriver à Buenos Aires à 7h45 heure locale (13 heures 30 de vol).
Tampicar, tiens bon, on arrive !
H – 100 heures
C’est pas bientôt fini les décomptes à la noix, me direz vous … Patience, on y est presque. Pour l’instant, c’est un peu la panique, des cartons partout, quelques caisses de documents à trier, scanner, je n’ai toujours pas euthanasié les poissons (version officielle pour Chloé : on les a donnés. Par contre les deux grands auraient bien aimé être là. Sales mômes, quand même.), il fait 50 degrés à l’ombre, j’ai bu 27 litres de café mais curieusement le nombre de trucs à ranger augmente au fur et à mesure que la journée passe. Bref.
PS. le seul truc qui est prêt, c’est notre Wii qui est déjà emballée et prête à être livrée aux cousins des enfants – Tom et Lalie – qui sont par la même occasion les plus fervents supporters de notre voyage. 🙂
Premier contact extraterrestre
Il a bien fallu que je me lance … sur le conseil de mon ami Frédéric Mallier (coupure publicitaire : allez-donc faire un tour sur le site de son extraordinaire propriété viticole le Château de la Vieille Chapelle), j’ai contacté la compagnie maritime à Buenos Aires par téléphone. Ayant commencé l’espagnol il y a environ quatre semaines, je m’attendais à un truc vraiment cosmique. Coup de chance, je suis tombé sur une (très) patiente réceptionniste, à laquelle je m’étais assigné pour mission de demander le numéro de fax et l’adresse de courrier électronique. Au rythme trépidant de 1 mot par minute je parviens à dire bonjour, que je suis français, que je suis client d’Autotrans et que j’ai des questions à leur poser, et que pour celà j’aimerai avoir leur numéro de fax et leur email (tiens, j’ai dit tout ça ?) Enorme. Pour le mail, ça a été. Pour le fax, il faudra que vous m’aidiez : c’est un numéro à 14 chiffre commençant par 0054 45, les 8 chiffres restants comportant quelque part un 0, un 1, un 6 et un 7. Finalement, j’ai envoyé un mail.
PS. et d’ailleurs, première info, la bateau arrivera avec un seul petit jour de retard à Buenos Aires. Normalement.
Tous vaccinés !
Depuis hier, toute la famille est intégralement vaccinée, les enfants ayant eu droit hier soir à leur dernière rafale de vaccins contre la fièvre jaune et autres zépathites à poils roses. Nous avons tous eu pour l’occasion les épaules d’Alain Bernard, merci les piqûres !
Premier effet notoire, Léna se réveille ce matin et me déclare solennellement, à peine assise sur son lit : “Papa, je te ferai dire que je ne suis plus du tout bavarde”.
J – 2 semaines … glups !
Dans deux semaines tout rond, notre petite famille sera à l’aéroport de Bordeaux, avec un an de bagages dans les pattes. La pression monte ! Beaucoup de petites choses nous restent à faire, notamment pour notre déménagement, les dernières formalités, entrainement intensif de DS pour les enfants … Pendant ce temps, le tampicar “vogue sur l’eau” (dixit Chloé) et doit se trouver quelque part à mi-chemin entre Bordeaux et Buenos Aires, entre l’Afrique et le Brésil.
Activité du jour : choisir le bon quartier et le bon hôtel pour les quelques jours que nous passerons à Buenos Aires, en attendant de dédouaner le camping-car.
Adiòs los gatos !
Grande étape supplémentaire, se séparer de nos deux chats, Plume et Chipie. Une petite photo d’au-revoir, et voilà nos deux tigres féroces emballés dans leurs boites de voyage … Valérie les emmène à Pau, chez sa soeur Cathy et surtout ses deux enfants Thomas et Léo qui ont promis à Hugo et Léna de s’occuper de nos félins comme si c’était les leurs.
Je profite vivement de ce message pour remercier le papa de Thomas et Léo, François, qui a accepté instantanément et sans réserves notre demande de s’occuper de nos chats pendant notre absence. Non François, n’essaie même pas, curieusement ton IP est blacklistée, tu ne peux pas faire de commentaires. Encore merci, François. 🙂

Comme c'est miiiiiiignoooon
A gauche Chipie, à droite Plume et au centre, Plume et Chipie quelques secondes avant les photos, devant la chatière préalablement bloquée. On dirait qu’ils sont vraiment ravis, non ?
Sécurisation du camping-car
Gros problème récurrent dans le transport de véhicules sur les bateaux : le pillage, lors du trajet, et surtout en transit ou en attente dans les ports.
Nombreuses sont les mauvaises expériences relatées par les voyageurs, qui ont vu leur voiture ou leur camping-car vidés de leur contenu (qui n’est d’ailleurs jamais pris en charge par les assurances, dans ce type de configuration).
La construction du tunnel Le Havre – Buenos Aires ayant apparemment pris du retard, nous sommes légèrement obligés de mettre notre camping-car sur un bateau, et donc du coup de le sécuriser. Les magasins de camping-car ne proposent pas de solutions adaptées, nous avons eu un devis “sur mesure” qui tournait autour de 1500 euros … il nous a fallu chercher une solution, professionnelle et qualitative ! Nous avons fini par trouver notre bonheur grâce à l’équipe ” structures métalliques ” du Lycée Kastler de Talence.
En tout cas, le résultat est vraiment remarquable, du travail de pro ! Et, je n’ai eu aucun problème lors du montage définitif avant l’embarquement !
Un grand merci donc à Jean-Paul, pour sa patience et son écoute, et à ses deux élèves Emeric et Loïc. En grande première sur ce blog, vous trouverez ci-dessous outre quelques photos et une vidéo (j’essaierai de corriger plus tard les défauts liés au tremblement de l’appareil).
Il va falloir se mettre à l’espagnol !
C’est pas si petit, un camping-car. La preuve, on y a perdu pendant trois jours le chargeur de mon Iphone. A court de batterie, je ne peux plus consulter mes messages et je sais que notre agent immobilier finalise la négociation avec nos futurs locataires, donc petit stress. Mon Iphone bouffant sa batterie à la vitesse d’un contrôleur Urssaf qui tomberait sur la comptabilité d’une innocente PME, je dois me trouver derechef un chargeur. Je tombe sur un hypermarché Carrefour (les même que chez nous, je sais c’est déprimant ), je trouve mon bonheur, je paie, je rentre au tampicar et évidemment, cinq minutes plus tard, je remets la main sur le chargeur précédemment égaré.
Normal.
Je retourne avec Léna au magasin, et là je tente d’expliquer (sans parler un mot d’espagnol) à l’aide du mot “reembolsar” préalablement repéré dans le dictionnaire que je veux me faire rembourser mon produit. La scène dure un peu, l’hôtesse a manifestement du mal à me comprendre – pourquoi, vraiment, je ne sais pas – et finalement son visage s’éclaire : elle me gratifie simultanément d’un large sourire et en environ 25 secondes d’une phrase 8000 mots. Sur ce, elle disparait dans l’arrière-boutique.
“Trop fort” me glisse Léna, en me souriant. Deux minutes plus tard, l’hôtesse revient avec mon chargeur. Et du papier cadeau.
Quelques explications complémentaires, le renfort de deux autres hôtesses aidant, tout finira par rentrer dans l’ordre. J’ai mes sous, Léna aura même droit à une collection d’autocollants Kinder, que Chloé se chargera en moins de deux de coller sur à peu près toutes les vitres du tampicar .
“Il faut vraiment que je me mettre à l’espagnol” me dis-je donc, en contemplant mon camping-car bariolé d’autocollants (et d’ailleurs, il partira vers les Amériques avec cette décoration) !