
Des ruines Inca, le village de Raqchi, et au milieu de la place sur la droite, une petite tache blanche...

À Raqchi, pendant que les deux grands font du CNED, Chloé m'aide à remplir les réservoirs d'eau avec de l'eau de source ... Elle tient la passoire pour filtrer les algues !
(Christian Jules ->) Le 17 février 2010, nous quittons le lac Titicaca, ses îles flottantes, la magnifique île de Taquile, Puno et les rues grouillantes de son marché, ses paysans-artisans et paysans (et n’oublions pas, au milieu de tout ça, le slip pampers de nos amis français qui doit avoir atteint à l’heure qu’il est les rives boliviennes du lac), bref toute sorte de choses que nous ne sommes pas près d’oublier mais, si le voyage doit conserver ses vertus, il doit avancer ! Alors, nous avançons … Le belle route andine qui doit nous conduire quelques centaines de kilomètres plus au nord-ouest, vers Cuzco et les sites inca de la vallée sacrée, nous fait franchir les Andes occidentales par un un col embrumé, autour de 4500 mètres d’altitude, et redescend ensuite tranquillement vers les 3316 mètres d’altitude de Cuzco. (<- fin des phrases à rallonge, ma ptite bonne femme reprend le flambeau)
La ville est très jolie, le quartier de San Blas, ses petites rues étroites et en pente, aux maisons blanches avec des petits balcons en bois nous séduit ainsi que la visite du monastère Santo Domingo à l’étonnant mélange incas et conquistador dont seule la base des murs – la partie construite par les Inca, qui construisaient de manière antisismique – a résisté à l’usure du temps et aux tremblements de terre fréquents dans la région. A notre grand regret, ce genre de visite lasse (terme poli) assez vite les enfants qui préfèrent la nature – et les repas ! – et cela, malgré l’intérêt qu’ils portent à la civilisation inca et à son architecture impressionnante d’ingéniosité et de savoir-faire. Par contre, nous passons un long moment dans le marché San Pedro de Cuzco qui fait l’unanimité : c’est à la fois dépaysant (surtout lorsque la bouchère découpe sa carcasse de cochon avec une grosse hache, dans des effluves plus qu’écoeurantes ! ) et nous y faisons les courses pour trois fois rien (nous sommes tentés par tout… sauf la viande !). Le premier abord avec les péruviennes qui vendent leurs fruits et légumes est parfois abrupt, surtout lorsque Christian tente de prendre discrètement une photo, mais le plus souvent la vue de nos petites têtes blondes agit comme un calmant…
Nous poursuivons ensuite vers la vallée de l’Urumbamba – la fameuse vallée sacrée – avec en toile de fond de magnifiques sommets enneigés : pendant deux jours, nous enchaînons les sites incas : la citadelle de Ollantaytambo, puis Pisac, Moray et ses cultures étagées en arc de cercle et enfin les salines de Maras que nous ne verrons que de loin car un éboulement sur le chemin nous oblige à faire un demi-tour un peu scabreux en une dizaine de manoeuvres – Christian aux manettes et moi en caméra de recul gesticulant et hurlant les consignes pour être sûre que le chauffeur comprenne bien mes gestes réputés pour être désordonnés. Craignant d’autres éboulements, nous ne nous attardons pas dans la zone.
Article écrit le 17 mars 2010 à Guayaquil, Equateur, température 35 degrés mais certainement quelque chose autour de 90 pourcent d’humidité : on transpire à grosses gouttes, il va falloir qu’on passe au Mac étanche !
Sur la route de Cuzco, principalement Raqchi, un concentré de Pérou à lui tout seul – village adorable, ruines Inca, des paysages aériens sculptés par l’homme, un mirador pour contempler le tout, et des champs de quinoa en fleurs :

















Cuzco :











































La vallée sacrée (dont les cercles concentriques de Moray qui étaient le laboratoire agricole des incas, et les fameuses salinas, composées de centaines de petits bassins de décantation pour récolter le sel, toujours en service depuis l’époque des incas … chapeau !) :




























Ah, ca y est j’ai repris la main !
Moi de toute façon, si je ne suis pas le premier, je ne commente pas.
Bon ça c’est fait, maintenant, je vais lire l’article.
Au fait, y a une petite dame qui m’a confondu avec un Pilaf, on dirait. Mele, c’est, son patronyme.
Mais il y a erreur, j’espère la rencontrer un jour pour lui montrer la différence entre un Pilaf et un Bayrou.
Faites-lui la bise et passez lui un bulletin de vote svp.
François
PS : à propos, mes bons amis Baudchon qui voyagent en carriole, que diriez-vous une fois rentrés d’organiser une petite java avec tous vos admirateurs (et les miens). Je pourrais peut-être en profiter pour recruter quelques adhérents naïfs ?
Salut !
Bravo à françois pour le 1er commentaire et toutes mes confuses pour la méprise avec monsieur pilaf, c’était presque vous faire insulte semble-t-il ;p
merci pour cette nouvelle chronique écrite depuis guayaquil, qui me laisse penser que vous avez dû aller faire un petit tour aux Galápagos, pcq rester 10 jours à guayaquil, euh…Du coup dépêchez vous d’écrire la suite !! On a un mois de retard sur vos pérégrinations, c’est dur à vivre !! 🙂
bonne route !! Bises, nous partons aux urnes !!
La famille Cuvelier
Salut aux baluchon,
Alors que certains essayent encore de résister à cette crise en serrant les dents, je me souviens d’un petit Christian qui a décidé de partir voir le temps qu’il fait de l’autre coté du globe.
Je retrouve le lien qu’il m’a donné, et décide d’aller voir ce qu’il en est.
La je tombe sur des chroniques intéressantes, passionnantes même, qui me pousseraient presque à laisser tomber l’informatique et fermer ma société pour faire la même chose.
Je reviens donc au premier post du site (début 2009), et je lis toutes les chroniques les unes après les autres avec intérêt. Pour quelqu’un qui n’a pas lu un seul livre sans images depuis la 3ème, c’est surprenant ! Toujours est-il, jeudi dernier j’ai passé ma journée à regarder toutes les photos (merci à CANON pour son 5D mark II car elles sont superbes) et lire tous les posts, sans penser à travailler une seule minute. J’ai même mis le répondeur pour ne pas être dérangé par les clients et j’ai dis à tout le monde que j’étais en réunion.
Je suis certain que cela restera pour vous 5 une expérience inoubliable. Et merci de partager ce voyage en publiant vos chroniques, même si vous allez faire de nombreux jaloux (moi le premier).
Bonne route et profitez en bien.
Philippe
Ps : Comment quelqu’un qui à été élevé au biberon IBM peut utiliser du matériel APPLE (vu sur une photo) ? Tu renies tes origines ??
Encore et toujours des images qui font rever même si vous en pouvez visiter le Machu pichu
Ce sera une bonne excuse pour retourner au Pérou!!!
bonne route