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La fin des haricots

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Après les nombreux et spectaculaires paysages désertiques que les enfants ont parfois difficilement supporté, nous terminons comme promis, notre périple ouest américain par deux parcs plus “verts”. Alors le 2 août, nous voilà partis pour le Parc National de Grand Teton et le Parc National de Yellowstone. Après les déserts de l’Utah, nous sommes contents de retrouver les prairies de l’Idaho et dans notre enthousiasme, nous nous offrons même un bon petit déjeuner américain (pancakes, oeufs, bacon, bref la totale, heureusement qu’il n’y avait pas de balance dans le tampicar sinon je me serais abstenue !) à Soda Springs, une ville bien paumée mais bien sympathique qui se trouve sur notre chemin. Nous atteignons “Jackson Hole” (qui ne fait pas si trou que ça en plein mois d’août où tous les touristes comme nous ravitaillent avant de pénétrer dans le Parc de Grand Teton) et trouvons une place de camping dans le parc pourtant bondé.


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Le lac du parc de Grand Teton. On serait bien restés là un ou deux ans de plus, tiens.


Le lac du parc de Grand Teton. On serait bien restés là un ou deux ans de plus, tiens.
Est-ce les nombreuses mises en garde placardées un peu partout ou notre passé de grands aventuriers (!) qui nous poussent à acheter – d’occasion d’ailleurs, c’est ce que c’est pas donné du tout – notre première bombe “anti-ours” ? Toujours est-il que, dorénavant, je me promènerai avec cette chose accrochée à mon sac à dos…en espérant de pas avoir à m’en servir tout en souhaitant approcher ces bestioles, contradictoire, hein ? Nous faisons une randonnée au dessus de Jenny Lake qui nous laisse une impression d’autoroute vu le nombre de vacanciers et le seul moment que nous apprécierons vraiment sera notre rencontre avec une biche découverte par Chloé. Mais point d’ours !


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En redescendant du Mont Washburn, je me disais deux choses : pinaise c'est bôôôôôooo ... puis : Tiens, j'ai oublié ma parka.


Les jours suivant, je me laisse entrainer d’abord en forêt puis sur le lac à bord d’un kayak où hélas faute de moteur, il est nécessaire de ramer… Mais la nature se mérite et nous sommes là pour ça : voir des bêtes. Nous y admirerons un magnifique aigle mais toujours point d’ours ! A défaut, nous nous consolons en achetant des tee shirts sympas (sauf Hugo parce que la mention “Grand Teton” écrit en gros, ne colle pas vraiment avec son prochain retour au collège en France !)
Nous partons tenter notre chance au parc voisin de Yellowstone. Cet immense parc est une vraie bouilloire et malgré cela dans les différentes zones coexistent une vie sauvage très dense et des manifestations volcaniques impressionnantes.
Nous rencontrons rapidement notre premier troupeau de bisons qui provoque un embouteillage sur une des rares routes du parc : nous sommes en admiration devant ces imposants animaux et les rangers qui tentent de faire la circulation sont assez démunis face à des automobilistes peu enclins à bouger !

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C'est de la couleur de cette roche ci que Yellowstone tient son nom.

Nous visitons les terrasses de “Mammoth Hot Springs où les couleurs vont du blanc au bleu en passant par des dégradés de jaunes. Ces sources d’eau chaude sont certes belles mais décidément, tout est trop bien organisé et le côté “aventure” n’est plus là, même si au retour, nous avons la chance de voir nos premiers mouflons d’Amérique et surtout un splendide coyotte qui trotte à côté du tampicar. Là, pour une fois, c’est nous qui créons le bouchon ! La grande randonnée que nous effectuons le lendemain jusqu’au Mont Washburn (un peu plus de 3000 mètre d’altitude) nous fait découvrir une partie du parc très abimée par les grands incendies qui ont ravagé une partie du parc il y a une trentaine d’année. C’est aussi l’occasion pour nous de voir à nouveau un grand troupeau de mouflons et plusieurs marmottes fort peu farouches. Nous manquons de peu un grizzli avec ses deux oursons, et nous enrageons une fois de plus !

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Instant qui aurait pu être dramatique : François W., ami d'enfance, s'approche de trois gigantesques cétacés femelles. Occupées à paitre, par chance, elles ne le remarquent pas.

Durant les cinq jours que nous passerons dans ce parc, ce sera toujours la même histoire : dès qu’un animal pointe le bout de son nez aux abords d’une route, c’est rapidement un embouteillage qui se forme. Et oui, nous ne sommes pas les seuls ici…et d’ailleurs nous retrouvons avec leur camping-car loués sur place Hélène, la soeur de Christian et sa famille (dont Daniel, le John Pilaf ou François Bayrou des commentaires de ce blog) et nos amis François et Gaëlle en vacances en camping-car avec qui nous avons réussi à concocter un rendez-vous. Nos retrouvailles sont chaleureuses, cela fait plus d’un an qu’on ne s’est pas vus et nous passerons trois jours ensemble. Les enfants disparaissent le plus souvent dans les bois pour faire des cabanes pendant que les adultes bavardent autour du barbecue. Nous continuons aussi à visiter le parc et assistons de très loin mais enfin quand même à une scène incroyable où une femelle grizzli chasse un loup qui s’était approché trop près de ses quatre petits. Mémorable scène !

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Le Grand Prismatic Spring dans le parc Yellowstone.

Nous terminons notre circuit par le “grand prismatic spring”, qui nous subjugue avec son beau bleu , contrairement au geyser “Old Faithful” que nous trouvons bien décevant…mais toujours aussi bien organisé ! Nous gardons sans doute un souvenir trop ému des geysers du Tatio au Chili, plus difficile d’accès et (donc) moins bondés où l’ambiance était quelque peu différente…Même si le côté volcanique du parc ne nous a pas ébloui plus que ça, nous sommes ravis de sa faune sauvage abondante qui nous a permis d’approcher de près des animaux difficiles à voir ailleurs.
Le 11 août, nous partons tous ensemble pour Cody, la ville de Bufallo Bill, où nous assistons à notre premier rodéo : à dos de cheval, ou de taureau rien ne retient ces fous du spectacle. Même de jeunes enfants y participent : c’est complètement dément ! L’une d’entre elle semble à peine plus âgée que Chloé et dirige son cheval à une vitesse incroyable. Nous en ressortons emballés, adultes et enfants confondus.

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Deux actions en une : grands frissons ET séance de chiropractie.

Le lendemain, nous quittons famille et amis, passons à la poste chercher des livres attendus en poste restante pour Léna, et commençons notre longue traversée du pays vers New York. Pendant trois jours, nous roulons énormément, traversons successivement le Wyoming, le Sud Dakota, le Minesota, l’Iowa (que des champs, comme dans mes cours de géo de terminale), l’Illinois, l’Indiana, la Pennsylvanie et enfin le New Jersey. C’est vers deux heures du matin le 15 aout que nous apercevons pour la première fois les grattes-ciel éclairés de Manhattan et trouvons du premier coup le camping de Jersey City. Notre dernière destination est atteinte, ça sent la fin du voyage et même si visiter New York est un rêve pour nous tous, il y a un goût un peu amer car c’est ici que nous laisserons notre tampicar…

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Notre dream-team à nous, la Baudchon Baluchon Supporting Team : pas besoin de remaniement, on les garde tous !

* note du mari : on travaille déjà sur le prochain article, on a fini notre atterrissage, on vous racontera prochainement la toute fin du voyage, notre retour, nos projets, etc. A suivre !

Notre rapide traversée de l’Idaho, dont Soda Springs, fière de son geyser semi-naturel – la source d’eau chaude est bien sous pression et naturelle, mais pas son jaillissement, contrôlé par une électrovanne qui laisse sortir le geyser à heure fixe ! Nous en tout cas, on se fera un joli bivouac au bord du lac.

Grand Teton, comme l’a délicatement noté mon épouse, pas loin de Jackson Hole : amateurs de jeux de mots à deux balles, à vous les studios.

Premiers pas à Yellowstone, aux Mammoth Hotsprings entre autres.

Toujours Yellowstone, et notre randonnée sur le Mont Washburn : pluie de bestioles !

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Encore Yellowstone, avec les fabuleuses couleurs du Grand Prismatic Spring et … et … et … LA rencontre, presque un an et demi après, avec une partie des amis et de la famille ! Y sont pas mignons ?

Et pour terminer cette séquence, Cody et son rodéo. Sur le papier, c’est très beauf mais en vrai, c’est tout simplement bluffant ! La lumière n’était pas au rendez-vous, du coup les images sont presque toutes floues, mais je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quand même les séquences suivantes.


4 Comments

  1. blandine dumont says:

    ah super, merci pour ce bel article et nous attendons effectivement la suite des évènements avant de venir boire un coup avec vous ou l’inverse !
    Gros bisoux

  2. vedrenne says:

    contents de vous lire a nouveau et impatient de connaitre la fin du periple et le retour a la vie moins cooollll!!

    on vous re-contact par mail…

  3. D’abord l’Amérique , c’est un pays allumé! Alors l’exotisme…Quand même, dans la vie de tous les jours le sens pratique et l’organisation sont très agréables. mais il y a des cas où un peu de “bazar” serait bien.
    Quoique de l’exotisme, il y en a: il faut regarder les américains!Ils sont bizarre ces gens là…D’ailleurs, je suis sur que Cody a du donner des idées de cheval à Léna.
    Quant aux baleines, ce sont elles qui doivent être contentes.

  4. giber de niel says:

    La fin des haricots ou faim d’haricots? Avec la nourriture U.S., on ne sait pas.

    Séquence nostalgie: ça fait plaisir d’ouvrir le “blog” et de se retrouver à nouveau de l’autre côté de l’Atantique (et pas grâce à la route du rhum!), de revoir le “tampicar”, de retrouver les “aventuriers” équipés de tout le matériel pour la chasse aux animaux sauvages, de découvrir les superbes paysages même un peu domestiqués, de voir une équipe de supporters aussi enthousiaste,…

    Quant au rodéo, on peut aussi parler de la “fin des haricots” pour ceux qui montent les chevaux et les taureaux sauvages…et peut-être pour les animaux eux mêmes!

    Aura t’on encore la joie de rêver un peu avant que vous repartiez vers de nouveaux horizons?

    A bientôt pour un nouveau post et des images de New York.
    Longue vie à Tampicar !
    Bises à tous

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