Baudchon Baluchon – Valérie & Christian Baudchon Rotating Header Image

Pluie d’e . . . . . . s !

Jeudi 17 septembre 2009. Nous sommes garés au centre de Santa Cruz, le surprenant poumon économique de la Bolivie. Pas un souffle de vent ne vient changer la perception que nous avons des 38 degrés tropicaux, ni de l’air étouffant qui coule si lentement entre les avants-toit à colonne des belles rues de la ville. Et les jours qui viennent de précéder ne nous ont pas épargnés, et la température n’a pas été la seule à jouer avec nos nerfs ! Avec un beau feu d’artifice final, comme les courageux qui iront au bout de cet article vont pouvoir le constater.
Tout d’abord, donc, notre pluie d’e……s, et en premier lieu les cours par correspondance des enfants. Ceux-ci ont été expédiés en trois colis séparés de sept kilogrammes chacun il y a environ un mois. Le site de notre Poste nationale (je mets encore une majuscule, espérant ainsi une hypothétique réciprocité dans la reconnaissance) indique laconiquement que, depuis le 31 août 2009 (je précise l’année, on ne sait jamais) les colis “ont quitté le territoire de départ”. Histoire de se donner de la marge, le système ne précise pas quel territoire mais on

Sur la route du service des colis ...

Sur la route du service des colis ...

espère deviner quand même – si ça avait été le territoire de sortie, au moins nous aurions été fixés. En nous rendant au Correo central de Santa Cruz il y a trois jours, après quelques va et vients entre le rez de chaussée et le premier étage, malgré la présence (entre autres) d’un jeune préposé bien sympa, qui suivra notre ” dossier ” jusqu’ au bout, nous avons fait choux  blanc : pas de colis. Nous tentons à nouveau notre chance ce matin, mais le service des colis jugés volumineux – quatre centimètres cubes et au delà -, enterré tout au fond de l’aussi impressionnant que sordide  dédale de boites postales, comme pour mieux y confiner l’odeur fort peu stimulante mais bien réelle d’urine de chat, est fermée jusqu’à 15 heures pour cause d’inventaire douanier… même les enfants sont très déçus : à ce stade du voyage, ils ont envie de sentir un peu synchronisés avec leur amis restés en France. Disons en tout cas que c’est la seule explication raisonnable que j’ai trouvée à leur envie de travailler. Il va quand même falloir que je me décide à cuisiner Valérie sur cette histoire de paternité.
Mais le retard de scolarité qui commence doucement à s’accumuler n’est qu’un de nos problèmes, et pas le plus grand. Notre amortisseur avant gauche, est toujours aux abonnés absents car Iveco Bolivie n’a pas, après un séjour d’une journée dans l’atelier – au grand complet : famille et tampicar – le type d’amortisseur dont notre

Amortisseur baluchonné

Amortisseur baluchonné

véhicule a besoin (notre véhicule de deux ans d’âge est trop récent), et nous roulons donc toujours sans amortisseur avant-gauche, avec de jolis grincements qui remplaceraient avantageusement la musique si les enfants n’étaient têtus au point d’y préférer le dernier Mika (et moi le dernier Muse).  Et côté suspension à l’arrière, ce n’est pas non plus la fête car notre suspension pneumatique ne fonctionne toujours pas correctement, et la société française qui nous l’avait montée est toujours aux abonnés absents.
Le Cristo qui veille du haut de ses vingt mètres sur un des ronds-points principaux de Santa Cruz a quand même bien voulu nous accorder que l’électricien mandaté pour mettre le nez dans notre problème de voyant de frein résolve le problème (j’avais effectué un démontage sans succès, pensant qu’il s’agissait du capteur … raté, c’était le câble de serrage du frein lui même).
La valise magique qui sert à faire les diagnostics du boitier électronique (vous savez, le truc qui sert aux concessionnaires de cette belle et entreprenante industrie automobile à nous facturer deux cents euros pour brancher un câble qui vous dira que oui, vous avez bien un problème – peu importe lequel, ce sera de toutes façons en fin de compte un problème de portefeuille) n’étant qu’un projet probablement millénariste, je suis reparti bredouille sur mes voyants “vitaux”. Les ptis gars d’Iveco à Bruges me manquent très fort !
Encore plus drôle : nous avons détecté il y a quelques jours une importante fuite de gaz au niveau du réfrigérateur, que j’ai pu contenir en démontant puis remontant l’électrovanne et en consolidant le tout au scotch … et pas moyen de se passer du gaz, le branchement dudit réfrigérateur sur le panneau solaire n’a pas été réalisé par le concessionnaire (et nous apprenons un peu plus tard, sur des forums, que notre frigo a fait l’objet d’un rappel … qui n’a semble t-il pas été suivi par notre vendeur – nous suivons toujours cette histoire à distance, avec le fabricant du réfrigérateur).
Toujours mieux : une vis de fixation de la garniture du camping-car, que j’avais dû fixer à nouveau car la fixation initiale (comme tant d’autres) n’avait pas résisté au millier de kilomètres de pistes effectués depuis notre arrivée sur le continent américain, a crevé un des compartiments de la batterie, répandant l’acide sous le chassis. (Presque) plus de batterie, donc. Pour les Simpsons du soir, il faut être prévoyant et charger via les capteurs solaires les ordinateurs (et comment, d’un coup de baguette magique, rendre les enfants eux-mêmes un peu prévoyants).
Magie de l’univers aidant, quand même, la poste qui a réouvert a reçu un des trois colis. Une heure de douane

Au fond; le service des colis !

Au fond; le service des colis !

plus tard, nous avons enfin une partie de nos colis … mais essentiellement la partie administrative ! La Poste a décidé de faire le grand jeu, en modifiant précisément ce même jour son libellé de suivi sur son site Internet : la mention “ont quitté le territoire de départ” a été remplacée par “sur le point de quitter le territoire de départ”… soupir.
Histoire de nous changer les idées, nous décidons en cette fin d’après-midi d’aller voir Imcruz (le concesssionnaire Suzuki – Chevrolet – Iveco – et probablement Moulinex et Vania Pocket), au cas où la facture que nous avons réclamée était prête. Pas de chance, il est 16 heures passées : il faut revenir demain matin. J’en profite quand même pour rediscuter de mon histoire d’amortisseur avec un groupe de vendeurs  bien sympas et compatissants, qui me conseillent d’aller voir quand même deux magasins, un peu plus loin.
Nous filons donc, prenons deux gros ronds-points … et c’est alors qu’une moto surmontée d’un policier me double, me demande de me garer, ce que je fais quelques dizaines de mètres plus loin. Le policier engage une conversation standard sur le thème “papiers siouplé” mais rapidement, ça se gâte. Nous aurions brûlé un feu rouge. Ce qui est immédiatement inquiétant, c’est que nous sommes certains que c’est complètement faux ; en outre, nous n’avons cessé de rouler dans un flot ininterrompu de voitures … donc si feu rouge brûlé il y avait eu, la moitié de la Bolivie l’aurait fait en même temps que nous (c’était un grand rond-point).
Conservant mon permis de conduire international à la main (le seul document que n’ayons qu’en original, car son format le rend difficile à photocopier sans donner l’impression qu’il s’agit justement d’une simple photocopie ou d’un document fantaisiste), il m’indique graduellement que c’est 300 dollars US, confiscation du véhicule, 5 jours de prison, et qu’on va régler tour ça au siège de la police de la route, à 20 kilomètres à l’extérieur de la ville. De notre côté, pas question évidemment de se laisser faire … mais pourtant, que faire ?
Il tente une première fois de se faire corrompre, sans nous dire combien il veut, et s’en va avec mon permis en nous demandant de le suivre.
Pendant que nous le suivons, le plus lentement possible, faisant ce que nous pouvons pour ne pas trop rentrer dans son jeu, à travers le trafic très dense du lieu, je monte gentiment en pression et nous essayons de passer en revue les options – pendant que Chloé, hilare, chante à tue tête “Paaapa y va aller en priiiiisoooon ! Lalalalalalalèèèreuuu !” et que les deux grands qui n’en mènent pas trop large nous assaillent de questions, dans le désordre le plus total.
Ma dernière contribution au problème consiste à imaginer que je laisse filer le policier avec mon permis, et que Valérie conduise pendant la suite du voyage jusqu’à ce que je me sois fait refaire un nouveau permis via le consulat de France local… Valérie, qui n’a aucune envie de conduire en permanence prend alors complètement les choses en main. Le duel à distance (je ralentis – il accélère) finit par prendre fin et nous nous garons au bout de quelques kilomètres le long de la même route, toujours très passante, le long d’un petit parking qui nous sépare d’une ligne de bureaux aux vitres fumées.

Tongs roses vs pompes à la con

Tongs roses vs pompes à la con

Pendant que je fulmine – et que les enfants supplient Chloé, enfin avec succès, d’arrêter de chanter – Valérie s’équipe de son kit de négociation – sang froid sibérien, robe bleue, tongs roses, regard d’acier – descend et va rejoindre le policier qui attend une quinzaine de mètres devant nous son pourvoyeur de prime hebdomadaire (ou quotidienne ? mensuelle ? qui sait…) Notre copain kaki.com me surveillant d’un oeil, je demande à Hugo de jouer aux agents secrets, en récupérant son appareil pour prendre une photo en écartant discrètement le rideau arrière, histoire d’avoir une preuve si l’histoire dégénérait (cf ci-contre – rétrospectivement, je ne me lasse pas du contraste entre les deux protagonistes).  
Pause dans la rédaction de l’article : scène touchante, sur le parking de l'”Hipermaxi” où nous sommes garés présentement. Un gros 4×4 pick -up rouge s’est garé juste devant nous, en plein soleil, et ledit véhicule continue de faire un drôle de bruit à l’arrêt : des caisses de poussins y sont stockés, sur le plateau arrière. Le conducteur étant apparemment absent et indifférent aux souffrances de ses volatiles, pourtant en cours de cuisson prématurée, le vigile du parking a pris les choses en main et vient ouvrir régulièrement le couvercle… puis, nos regards se croisant, se rapproche de moi et me tend un crayon à papier jaune estampillé “Léna”, semé par ma progéniture sur le parking… c’est mignon, non ?
Notre copain policier, donc. Valérie finit par revenir vers le camping-car, pour m’indiquer qu’elle a négocié l’affaire à 200 bolivianos (20 euros environ) : elle a récupéré mon permis, dans lequel il faut glisser les billets, que le policier va récupérer en faisant l’air de rien un second passage – à cet effet, il enfourche à nouveau sa moto.
Mais, parallèlement, à quelques mètres de nous se jouait une autre scène dont jusque là nous n’avions rien saisi, et pourtant !…
Ainsi, pendant que Valérie me dit que finalement, maintenant qu’on a le permis, on ne va peut-être rien lâcher du tout, plusieurs personnes sont sorties des bureaux alentours. L’un d’entre eux, à dix mètres, s’adresse à nous en nous demandant en anglais et en faisant de grands gestes “Don’t pay ! He wants money, that’s it ? Don’t pay !” Le gars en question s’appelle Eduardo, et a décidé de prendre en main nos affaires du moment. Il s’approche de Valérie, qui est redescendue en voyant l’attroupement, puis part d’un pas décidé vers notre Eliot-Ness-of-Santa-Cruz. S’ensuit sous nos yeux une discussion assez animée, à laquelle se joignent une puis deux autres personnes (dont le frère d’Eduardo), et au bout de nombreuses minutes, Eduardo tend la main à un Eliot semble-t-il assez ramolli, qui la serre timidement, me fait sans même se retourner un geste désabusé signifiant qu’on peut y aller – mais nous n’avons aucune envie de poursuivre dans la même direction que notre lascar à bicyclette motorisée – et il s’en va, me laissant mon permis et nos deux cent bolivianos.
Que s’est-il passé ? Et bien, tout d’abord, à travers les vitres fumées, Eduardo et ses collègues ont vu la scène depuis le début. Comprenant rapidement de quoi il s’agissait, ils ont commencé à filmer la scène avec leur téléphone portable. Puis, le frère d’Eduardo réalise qu’il nous a vu quelques jours plus tôt, à San Ignacio (voir post précédent) … vous lisez bien, nous avons garé notre véhicule, dans cette ville de un million et demi d’habitants, pile devant une personne qui nous avait aperçu sur la plaza de San Ignacio, une semaine plus tôt et cinq cents kilomètres de piste et de bitume plus à l’est ! Eduardo décide alors de nous filer un vrai coup de main, sort donc de son bureau accompagnée de ses collaborateurs et collaboratrices – lesquelles, sourire aux lèvres, diront à ce moment à Valérie, qui s’est approchée d’elles afin que nous ne soyons pas tous regroupés dans le camping-car, de laisser faire Eduardo, et que nous n’aurons rien à payer – et de faire une énorme leçon de morale et d’intimidation au policier. Il lui demande son matricule, lui propose d’appeler ensemble le commissariat (ce qui tout de même ne le fait pas trop broncher)… mais surtout, lui raconte sa propre histoire. En effet, Eduardo a fait ses études aux Etats-unis et là bas, avec à ses débuts un anglais certainement aussi approximatif que mon espagnol, et probablement parfois aussi perdu que nous, a été plusieurs fois été arrêté par des policiers eux-mêmes d’origine latino, qui, au lieu de lui taxer de l’argent ou de l’intimider, ont toujours fini par l’aider ou le renseigner… Et fort de son histoire personnelle, il explique au policier qu’il devrait plutôt faire avec nous comme les policiers américains (sic) avec lui et nous aider – à la base, nous étions bêtement à la recherche d’un amortisseur – ce qui profiterai bien davantage à la Bolivie !
Nous remettant petit à petit de nos émotions, Eduardo nous propose ensuite de bivouaquer sur le parking de son entreprise, gardé jour et nuit par deux vigiles, nous indique le restaurant de poulet du coin … la journée n’est pourtant pas finie, car entre cet instant et le restaurant de poulet nous parlons de notre sempiternel problème d’amortisseur. Et bien, croyez le ou pas, une heure et demie plus tard, après une jolie virée avec mon Hugo et surtout avec Edil, un chauffeur de taxi recommandé par Eduardo, après un passage dans deux magasins  et un hallucinant atelier de mécanique bolivienne (je ne fais pas de faute d’accord : la mécanique est autant  bolivienne que l’atelier ! J’essaierai de vous décrire ça plus tard, ça vaut le coup) je reviens avec un amortisseur de 4×4 neuf, archi-bricolé et adapté pour mon camping-car !
Nous n’en avons pas fini évidemment avec Eduardo, qui décide du coup de passer pas mal de temps avec nous pour nous aider à résoudre divers problèmes, et à découvrir aussi les meilleurs endroits du coin !..

C’étaient les Baudchon Baluchon, en direct de la plaine de Santa Cruz.

Ah, j’oubliais : les voyants ne sont plus rallumés depuis lors. Et pour cause, je les ai prévenus, droit dans les diodes : si ils se rallument, je leur envoie Eduardo.

Post écrit dans le camping-car à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, 200 mètres d’altitude, 32 degrés dans le tampicar, 30 degrés à l’exterieur, le 21 septembre 2009, avenida 21 de Mayo, près de l’Hôtel quatre étoiles Las Americanas (possédant une connection Wifi très intermittente, mais ouverte 🙂 ) puis  sur le parking de l’Hipermaxi de la même ville.

 


7 Comments

  1. Albéric de la Bastide says:

    Esta ha sido una placentera experiencia para ustedes a pasar el dia en el taler de reparaciones.
    Y por los otros problemas, no tienen las infraestructuras de nos paises. Donde se puede comprar una otra “caja de mierda” o una otra bateria?
    Es estupendo de encontrar una nueva vez esto chico de San Ignacio. Es soberbio esta ayuda que no se puede encontrar en nuestros paises de Europa.

    Las indicationes de lugar son muy bien ahora. Se falta sin embargo la latitud y la longitud.

    PS: ayant moi même du mal à comprendre ce que je viens d’écrire en espagnol approximatif , je tiens une traduction disponible à l’usage des perfectionnistes.

  2. Joe says:

    Ola ! étant mon unique vocabulaire espagnol, je vais rester dans notre bon vieux français pour répondre…

    Que d’aventures ! Passionnant à lire comme d’habitude. Heureusement que vous faites de superbes rencontres. Ca donne envie mais ça fais peur aussi votre périple ! Merci en tout cas pour le journal de bord, c’est toujours un plaisir de suivre vos aventures.

    Je partirai été prochain au Japon, et ce qui est sûr, c’est que je prévoierai un amortisseur ! (bon ok j’y vais à pied et à Tokyo… mais on sait jamais si je crois une famille “Dupont Baluchon” ! )

    Surtout prenez bien soin de vous 😉

  3. Mélanie says:

    CJ,je ne sais pas si tu as pour habitude d’aussi relever tes mails ? Je t’ai envoyé quelques contacts en cas de souci pour le Brésil (un peu tard…), Bolivie, Chili et Pérou.
    On vous avait promis ça de longue date, désolée d’avoir tardé…

    A quand un post écrit par le Tampicar ?… Je suis certaine que son point de vue serait très intéressant !

  4. mele says:

    génial ! et un peu de pub pour la police bolivienne, yesssss ! bravo vous vous en etes super bien sortis, je vois d’ici ta tête CJ lors de la montée en pression ! ouh pinaise ! 😀
    la palme d’or revient toutefois à Chloé, décidément reine de la petite phrase subversive…

    je trouve ta stratégie “racontons nos emmerdes” très intéressante… ça va décourager plein de lecteurs de partir en voyage… et ça fera plus de place pour nous sur la piste, nickel !! mais je sais pertinemment que ce n’est que 1% du voyage les emmerdes (bon ok ce jour là 5%)

    bref, c’est pas tout ça mais pour une fois c’est à moi de vous faire baver un tout petit peu, faut que j’aille commander un Royal chez Lacarte, pcq Lila a 1 an samedi donc elle est en âge de goûter son premier vrai gateau au chocolat… et ouais, on ne peut quand meme pas tout avoir, meme en voyage !…
    et pour te faire plaisir CJ, toi qui n’en peux deja plus de manger du poulet avec du riz, le plat universel le moins risqué, je boirai donc à votre santé un petit saint-estephe pour accompagner le filet-mignon tout tendre, avec des petites pommes de terres persillées et quelques légumes grillés à la plancha, suivi d’un plateau de fromagesssssss, miam. ne me remercie pas.

    papa baudchon bravo pour votre castellano fluento,
    bises à tous, et surtout à eduardo 😉
    mele

  5. Juliette Sussan says:

    Wahou! Vous êtes célèbres ! Le collège Cantelande (MON collège) a référencé votre site dans le blog. 🙂
    Bon voyage !
    Bises a tous! Hasta pronto!!!!

  6. johnpilaf says:

    Et ben ça rigole plus.
    Déjà que je trouvais dans le récit précédent qu’on commençait à sentir l’aventure ! Je trouvais d’ailleurs ça plus intéressant.
    Je ne vous souhaite qd même pas d’accumuler les emmerdes, ça doit finir par lasser.
    En passant, je me disais aussi que si ça se trouve les enfants font semblant de vouloir travailler (l’école) pour te rassurer, auquel cas il sont bel et bien de toi. Mais là c’est la maternité de Valérie qui est en doute non ? Pb insoluble !!
    Dirais-je aussi que j’admire la longueur et le détail de tes récits ? On a l’impression que tu veux prendre le monde entier à témoin.
    Y a eu une bonne question sur les mails : vous les lisez ou pas trop ? Passke des fois on voudrais avoir quelques échanges épistolaires privés et intéressés.
    A propos : à aujourd’hui je fais 2 fois le CAC40 depuis le 1er janvier.
    Je vous embrasse partout où la décence l’autorise, sans me prendre une tong rose sur le coin de la g….
    El commandante

  7. Steph I says:

    Ola Baluchon’s family !

    un bien bel article de notre reporter en Bolivie !
    bravo pour la photo de Hugo montrant la négo tong rose vs botte noire et à Valérie qui a bien du courage d’aller au front !

    Alors après ces quelques quelques mois “on the road” dans ces contrées lointaines, etes-vous toujours dans l’emerveillement et l’excitation de la découverte ou bien est-ce que ça tourne à une sorte de routine ?
    Super la carte avec la position, ça manquait ! est-ce que ça suit en directe ?

    A bientôt et gaffe aux desperados

    Steph

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