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Quatre jours supers aux Iles Galapagos

Pas besoin de chercher bien loin, la nature est omniprésente !

Le 10 mars 2010, à peine arrivés à Guayaquil en Equateur, nous avons récupéré à l’aéroport nos quatre grand-parents  venus nous voir pour trois semaines. Deux jours après, le temps pour eux de récupérer de leur long voyage et du décalage horaire, nous nous sommes envolés pour l’archipel des Galapagos situé à mille kilomètres de la côte équatorienne dans l’océan pacifique.
Nous sommes accueillis par notre guide Nadine et par Katrin  qui parlent toutes deux le français et sommes partis  pour la première île Floreana en hors bord très rapide.

Quel charmeur ce petit iguane ...

Lorsque nous nous sommes approchés de l’île, le propriétaire nous a fait monter à l’avant du bateau d’où nous avons vu notre première tortue marine. Sur le port une petite colonie d’otaries y était installée, un pélican perché et notre premier iguane marin  en train de sécher sous les derniers rayons de soleil. Puis nous sommes allés voir nos chambres : surprise ! C’était d’adorables petites cabañas de bois préparées pour nous. Après nous y être confortablement installés, nous sommes partis diner dans une maison où une femme faisait la cuisine. Nous avons mangé du poulet et du poisson grillés sur un barbecue. Puis nous nous sommes couchés très agréablement. Le lendemain nous avons pris notre petit déjeuner au même endroit puis sommes partis sur un sentier bien boueux pour voir des tortues.

Le bleu des pattes du Fou à pattes bleues ne vient pas d'un pigment mais d'une hormone de son sang. Déplumé, il serait tout bleu !

Nous avons ensuite repris le même bateau et dans le port, nous avons vu plein d’otaries se prélasser dans les petits bateaux de pêcheur. Nadine nous a expliqué qu’il arrive qu’elles les fassent couler !
Sur l’île de Isabella, nous avons enfilé nos combinaisons de plongée et avec masques et tubas, explorons une petite baie où sont concentrés quantité de poissons multicolores. Nous y avons passé deux heures, sans lever le nez de l’eau et les parents ont vu une raie et moi j’ai vu un poisson porc-épic tout gonflé et long d’une cinquantaine de centimètres.
Nous sommes allés peu après sur une petite île où sont normalement présents aux abords des requins marteaux. Malheureusement, ils n’étaient pas au rendez-vous ! Par contre nous y avons vu plein d’iguanes marins et d’otaries avec leur bébé. Il y avait aussi beaucoup d’oiseaux dont des frégates, des fous de Nazca, des fous à pattes bleues, des manchots et des mouettes natives des Galapagos.

Gentille grand-mère de 100, 200, 300 ans ?

Le lendemain, nous nous sommes baignés sur une jolie plage sur laquelle trottaient des iguanes marins. Quelques manchots et pélicans sont venus nous faire un coucou alors que nous barbottions dans une eau très chaude et incroyablement transparente. Nous sommes ensuite partis pour notre dernière île, Santa Cruz où nous avons visité le centre Charles Darwin où sont élevées des tortues terrestres de différentes espèces  en vue d’être relâchées sur les différentes îles : certaines sont énormes, environ 1mètre 20 de diamètre. Georges, la dernière tortue de son espèce ne peut se reproduire car il est hélas stérile (pour celui qui trouve une tortue mâle avec une carapace en forme de selle à cheval, sachez qu ‘il y a une récompense de 10 000 dollars US !).
La tortue mâle Diego, elle, a une histoire bien singulière : il s’ennuyait dans le zoo de San Diego en Californie, sans amie femelle, et les scientifiques des Galapagos, eux, cherchaient un mâle pour sauver une espèce en voie de disparition. Le zoo l’a donc donné au centre et très rapidement il a pris le surnom de “superDiego” car il est devenu papa de plus de 2000 tortues !
Le 15 mars, nous  avons repris l’avion pour le continent et retrouvé Guayaquil et sa chaleur étouffante.

Article écrit par Hugo sur le parking d’un restaurant où nous venons juste de retrouver une famille française, les Renault,  à Popayan en Colombie par une température de 20 degrés. Papa est parti faire une footing, je suis donc pénard !


13 Comments

  1. dumont blandine says:

    bon je suis pas rancunière, alors je laisse qd même un comm….merci pour l’article hugo. Ravie de savoir que les générations se retrouvent. Faites gaffe aux tremblements de terre, vous avez pour habitude d’être cernés ! gros bisoux

  2. Johnpilafmachinchose says:

    Léna, tu feras gaffe, y a une tortue à ta gauche.

    Signé Le Père Noël

  3. vedrenne says:

    Les Galapagos!! le rêve!!! la nature a l’état pur!!
    voilà un des seul coins de l’equateur que nous n’avons pas fait, aussi vos commentaires et photos nous donnent envie d’y aller!!

    TROP TROP CHOUETTE vous etes bien chanceux et surtout … profitez!!!!

  4. giber de niel says:

    Bravo Hugo et merci de nous faire revivre ces instants magiques aux Galapagos (ou Lapalagos selon Chloé). C’est difficile de résumer en quelques mots (et peut-être que C.J. n’a pas “joggé” assez longtemps!) tout ce qu’il y a à découvrir côtés faune et flore. Notre guide, Nadine, a été formidable même pour imiter les cris des oiseaux. Les photos de C.J. complètent également les commentaires; il ne manque que les moustiques!(On nous avait portant dit qu’il n’y en avait pas sur ces îles préservées!!! l’institut Pasteur devra revoir ses informations!)
    Tu ne trouves pas que la tête des tortues a un petit air de E.T. ?…Et les iguanes en gros plan n’ ont ils pas des airs de monstres cauchemardesques?
    Cette visite des Lapalagos a été aussi pour nous un moment hors du temps.
    Bises à tous

  5. Comment ça:” on a RÉCUPÉRÉ les grands parents” ! On n’est pas des sacs de linge… Gare à toi Hugo quand tu reviens. Non, mais..
    Bon ça y est, je suis réconcilié avec les tortues. Quand même on n’a pas eu de soupe à la tortue ni de rôti d’iguane.
    Histoire de continuer à faire du mauvais esprit comme d’habitude, ce qui était super quand même c’étaient les transferts en vedette rapide entre les iles , (pour ceux qui n’étaient pas malades, car ça secouait pas mal) Ah! le bruit et la fureur des deux Susuki 250 déchainés. La technologie et l’intelligence en fonctionnement. C’était mon paragraphe politiquement incorrect : ça fait du bien. Je lutte comme je peux contre le terrorisme écologique ambiant.
    Ils vont quand même avoir du mal à préserver écologiquement les iles si le succés se développe. Ils prennent beaucoup de précautions (du genre se laver les chaussures en passant d’une ile à l’autre), chemins balisés, guides très compétents (merci Nadine et Katrin).Aéroport exilé sur une petite ile plate sans intérêt. Ce qui les protège le mieux est le prix du billet d’avion et une taxe de 100$ par personne à l’arrivée qui pourra sans doute encore augmenter. Et il n’y a pas d’eau douce sur ces iles ( sauf une petite source sur Floreana)
    Et contrairement à ce que j’avais lu, il y a des moustiques aux Galapagos.(mais peut-être ne sont-ils pas vecteurs du palu.)
    Au bout du compte, visite intéressante sur un bout de planète protégé du développement excessif .

  6. wienholo y muchachos says:

    Bravo pour les superbes photos et pour l’article d’Hugo.
    Continuez à bien profiter: c’est super que la famille ait pu vous rejoindre, ça fera des souvenirs inoubliables.
    on vous embrasse bien fort!

  7. kate says:

    Bonjour à tous,

    Je suis d’accord les photos sont superbes comme d’habitude.

    Juste une question 135 jours pour remonter jusqu’au Canada puis traverser et redescendre sur NY… c’est pas un peu court ? Mais j’ai peut être rater un épisode concernant l’itinéraire… Sinon je suis d’accord avec Valérie il faut rentrer, d’abord parce qu’on aimerait bien vous voir un peu et vous entendre raconter vos aventures. Et puis pour savourer éventuellement un nouveau départ…

    Bises à tous

  8. Argument définitif et péremptoire pour rentrer en Europe: ici on peut jeter le papier hygiénique dans le “sinodoro” comme ils disent là-bas. C’est quand même mieux!!!!

  9. Voilà encore un beau texte, Hugo! Tout y est ou presque…: le lézard des laves aime s’installer sur la tête des iguanes, la tortue des Galapagos se niche volontiers dans la boue et l’otarie adore faire la sieste …sur les canapés , et les papis aussi (au Galapagos ou ailleurs).
    Les gros plans des petites et des grosses bébêtes sont bien réussis. Ça fait plein de bons souvenirs.
    Bises et à bientôt sur le net.

  10. dumont blandine says:

    bon alors, vous êtes en Colombie, faites péter l’article, qu’est ce que tu fais CJ ? qu’est ce que tu attends ????? allez, bisoux et vous faites pas kidnapper….

  11. Le Bel Inconnu says:

    Mais tout le monde est déchaîné sur ce blog, un peu d’ordre !
    Blandine pète, les ancêtrent râlent, Hugo se fait traiter de E.T., même ceux qui sont dans l’article parce-que voyageurs font des commentaires après.
    Un peu comme si François Bayrou était dans la salle pour applaudir après un de ses discours, et avec l’aide de sa femme en plus !
    En plus, y en a même qui se plaignent du manque d’eau douce sur les îles. Comme s’il carburait à l’eau douce, le coquin !
    Allez Hugo, la prochaine fois, tiens ton petit monde à la baguette.
    (Ouf, je viens d’éviter d’appuyer sur le r duclavier et donc d’éviter une grosse lourdeur).
    Allez,
    A+
    Le Caillou Dans La Chaussure

  12. marcelo hernandez says:

    hola se acuerda de su amigo en guayaquil. estoy pendientede su recorrido he visto fotos de galapagos espectasculares aun no encuantrofotos de mi bello guayaquil ni el resto delpais que recorrieron en su carro pronto me sentare a buscardetenidamente su albun completo de fotos de todo el recorrido que han hecho por sudamerica buenomi email lo tiene arriba si puede responder le agradecere saluos y buen viaje felicitaciones por sus bellas fotos chao.

  13. nathacha says:

    bonjour,
    super voyage puis -je avoir votre mail car j’ai plein de question à vous poser, coté pratique, merci

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