Baudchon Baluchon – Valérie & Christian Baudchon Rotating Header Image

Guatemala

Une semaine au Guatemala

Les multiples pyramides du site Maya de Tikal, entre lesquelles on chemine dans un dédale de chemins dans la jungle.

Afin de dissiper tout malentendu, les textes (intelligents) sont de ma femme et les commentaires (différents) sont de moi, Christian Jules.

Nuit paisible dans les rues de la belle Antigua Guatemala, au fond le paisible volcan Agua.

Le 28 mai 2010, nous entrons au Guatemala. Pour une fois depuis que nous sommes en Amérique centrale, les formalités d’immigration et de douane se passent vite et bien, sans la nuée de pseudo-guides qui nous harcèlent habituellement pour que l’on utilise leurs services. Nous voilà donc au Guatemala, pays qui n’a pas, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, une très bonne réputation au niveau de la sécurité. Au moment où nous nous apprêtons à mettre les voiles de la zone, des camionneurs reçoivent une salve de SMS leur indiquant que le volcan Pacaya est entré en éruption, recouvrant la capitale de plusieurs centimètres de cendres et faisant plusieurs morts. La zone a dû être évacuée, notamment plusieurs petits villages indiens installés sur ses pentes. Bon, ça commence bien, nous qui voulions l’escalader afin d’admirer la lave, ce sera pour une prochaine fois ! Nous passons une nuit dans une station service, avec pour compagnon un garde armé jusqu’aux dents, pistolet à la ceinture, fusil à l’épaule et gilet pare-balles. Nous voilà dans le bain et les publicités pour armes à feux et autre blindage de véhicules que nous verrons par la suite au bord des routes nous confirmera que les armes à feu sont pleinement autorisées et utilisées ici. A peine avons nous repris la route le lendemain que nous nous apercevons que la rivière qui longe la route est entrée en crue dans la nuit, une grosse crue, provoquant des inondations, engloutissant nombre de petites maisons et de fermes. Le débit d’eau y est impressionnant et une foule de gens se pressent au bord pour voir le spectacle. Nous comprenons pourquoi il pleut sans discontinuer depuis plusieurs jours ainsi que les mises en garde lues dans un journal du Honduras quelques jours auparavant : c’est la tempête tropicale Agatha qui vient de sévir et de toucher durement le pays faisant plus de 100 morts et autant de disparus dans les inondations et les glissements de terrain. Décidément, la nature se déchaine !

(more…)