Baudchon Baluchon – Valérie & Christian Baudchon Rotating Header Image

péninsule de Valdes

Mon anniversaire (presque ) sur le dos des baleines !

Note de Christian Jules, le papa de l’auteur du jour : aujourd’hui, pour vous raconter les jours exceptionnels que nous avons passés à Valdes, c’est mon écrivain en herbe (et parfois en mauvais caractère !) de fiston qui prend la plume. En préambule, pour fixer le contexte, notez que à ce moment là, nous sommes toujours scotchés aux Réjou, mais que nous ont aussi rejoint des voyageurs croisés auparavant par lesdits Réjou, il y a quelques mois : les “Smitou”, une tonitruante et ultra-sympathique famille de 4 personnes (Lise, 10 ans qui a bien formé la paire avec Hugo pendant les quelques jours passés en commun, et Leia 7 ans, et côté parents Yan et Anabelle, dont nous tairons l’âge par peur de représailles) qui voyagent dans un Land Cruiser aménagé, et Maurice et Sylvie, 130 ans à tous les deux avec une forme et une envie de découvrir le monde toujours intacte ! Ceci étant dit, à vous les studios !…

Une baleine pas farouche, un zodiac qui peut aller au plus près et une mer d'huile : tout parfait pour la photo !

Une baleine pas farouche, un zodiac qui peut aller au plus près et une mer d'huile : tout parfait pour la photo !

Ce 21 novembre est un jour important pour moi : j’ai 11 ans. Dès le réveil, les amis avec qui nous bivouaquons  dans la péninsule Valdes, sur la plage “Pardelas”, m’ont chanté “joyeux anniversaire”. Toute la matinée, j’ai joué avec Lise et Emile sur des petites cascades où il y a plein de crabes. Nous nous sommes amusés à reconstituer l’habitat des crabes dans une magnifique bassine remplie de ces specimens. (more…)


Mon blog ne sera bientôt plus en retard 3/3 : sur la route de Valdes

Aujourd’hui, afin de continuer à rattraper mon retard, ayant décidé que je ne serai plus en retard à la sortie de la
Terre de feu, une première mondiale sur ce blog : ce post ne fera qu’un seule phrase. Bonne chance à vous tous.
Non seulement les Réjous sont beaux, gentils et intelligents (voir à ce sujet, dans un bon dictionnaire, le sens du mot
“humour”) mais en plus ils sont patients, car nous ayant attendus pendant quelques paires de jours à Viedma, la ville de
la côte Atlantique qui ouvre les portes de la Patagonie, ils nous accueillent avec le sourire – à moins que ce ne soit
des séquelles des repérages gastronomiques effectués pour le bien commun collectif, car nos amis ont réussi à dénicher
et tester  probablement les meilleur glacier et meilleur établissement d’empanadas – et nous nous le rendons bien
mutuellement, puisque nos retrouvailles ont lieu le 13 novembre 2009 un peu au sud, à El Condor, au bout d’une petite
station balnéaire déserte mais à laquelle commence une série de falaises dans laquelle sont hébergées des dizaines de
milliers de perroquets – et nous qui voyions ces bestioles cantonnées aux régions chaudes plus au nord ! – aux couleurs
vives, qui sortent des rochers par nuées, en escadrilles parfois alignées quasiment géométriquement (mais difficiles à
saisir quand même, ces jolies bestioles ) puis, le lendemain nous amorçons notre tranquille descente en longeant la côte
vers Puerto Madryn, alignant avec la régularité méthodique des voyageurs en pleine confiance – chanceux, quoi ! – les
bivouacs de rêve, sur des plages toutes les plus désertesles unes que les autres – regardez donc la photo : une plage de
coquillages ! -, au rythme des asados le soir sur la plage, des facécies des enfants et en particulier de Eloi (le
dernier des Réjou) et de Chloé (no comment) qui alignent les bêtises à un rythme difficilement imaginable – mais pour
eux, comme pour nous tous, quel pied ! Le point culminant de la séquence ? Eloi et Chloé, sur la plage de Las Grutas,
ont réussi à s’éloigner à bonne distance des mamans, pendant que les papas étaient partis chercher le bivouac du soir,
et une fois à bonne distance, se sont déshabillés intégralement, ont creusé fissa un trou et y ont enterré leurs habits
(sous le sable, imaginez le massacre !) et ont bien sûr continué de galoper, hilares, sur la plage (température : 20
degrés et un joli petit vent frisquet … pas de quoi faire un striptease pourtant !) bref, lorsque nous avons récupéré
les mamans elles rigolaient à moitié, mais l’autre moitié n’en revenait toujours pas – mais ceci étant dit, les enfants
ne sont pas les seuls à faire le spectacle et, comme d’habitude c’est la nature et les paysages qui maintiennent le tout
à un tel niveau, car chemin faisant, sur cette belle balade de cinq jours sur ces 850 kilomètres (quand même !) de
routes et de pistes côtières nous en voyons des choses – perroquets, cormorans géants, des colonies gigantesques de
lions de mers (ou otaries), des éléphants de mer (des phoques), des dauphins au bord de l’eau, et, au loin, du haut
d’une falaise, devinez ? déjà une baleine, ou peut-être même un orque … – et, au terme de quelques péripéties quand
même dont deux demi-tours après une cinquantaine de kilomètres de piste cahoteuse (cahoteuse pour nous les Baudchon,
dotés d’un vehicule normal parce que, pour les Réjou, qui se sont équipés d’une voiture prototypée par l’inspecteur
gadget et durcie par le gouverneur de la Californie, c’est une autre histoire)  pour cause d’ensablement la première
fois (voir sur la photo mon taggage sauvage, qui sera effacé quelques minutes plus tard par un vent décidément très bien
éduqué et très polyglotte) et la deuxième fois pour cause de barrière induement fermée par un irascible propriétaire
terrien peu soucieux de la chose publique (aïe, mes convictions !) nous voilà donc aux portes de la péninsule de Valdes,
point de passage mythique pour notre parcours baluchonesque et point de passage systématique pour tous les nombreux
voyageurs de notre acabit – et pour les autres aussi, les vrais quoi ! -, et pour conclure – ouf ! – je dirai que le
point dans la ponctuation française, c’est quand même bien pratique : merci les institutrices et les professeurs de
français. 🙂
Article écrit le 15 décembre 2009 à 12 heures, en Terre de Feu, à la limite de l’estancia Moat au point carrossable le
plus austral du monde, quelques dizaines de kilomètres plus au sud qu’Ushaïa, à quelques dizaines de kilomètres à vol
d’oiseau du Cap Horn (certainement bien secoué, quand même, l’oiseau au bout des quelques dizaines de kilomètres).
PS. au sujet de la fin de cette petite merveille de post, à l’attention de nos amis lecteurs si chanceux qu’il ne
connaitraient pas ma vie privée en détail, ma moman à moi était institutrice (Henriette de la Bastide sur les
commentaires) et ma belle-moman à moi était professeur de français (Giber de Niel) et, notre république
néo-collectiviste ayant mis d’autorité les deux à la retraite, au plus grand désespoir des deux papis associés, elles
écument notre blog autant que les blogs de voyageurs à la recherche des autres aventuriers de notre trempe – et, avis
aux intéressés, certainement aussi de leurs fautes d’orthographe…

Aujourd’hui, afin de continuer à rattraper mon retard, ayant décidé que je ne serai plus en retard à la sortie de la Terre de feu, une première mondiale sur ce blog : ce post ne fera qu’une seule phrase. Bonne chance à vous tous.

Non seulement les Réjous sont beaux, gentils et intelligents (voir à ce sujet, dans un bon dictionnaire, le sens du mot “humour”) mais en plus ils sont patients, car nous ayant attendus pendant quelques paires de jours à Viedma, la ville de la côte Atlantique qui ouvre les portes de la Patagonie, (more…)